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Tout un éventail de plumages...

Chiens et chats ne sont pas les seuls à nécessiter des soins adaptés. Nos volailles, perroquets et petits canaris constituent eux aussi une discipline à part entière au sein de la médecine vétérinaire. Avec plus de 10.000 espèces différentes, le groupe des oiseaux mérite une approche particulière car un organisme n'est pas l'autre. Peter Coutteel, vétérinaire spécialisé en volatiles, nous aide à déplumer les principales maladies et leurs traitements.

Un oiseau n'est pas l'autre, tient à préciser d'emblée le spécialiste Peter Coutteel qui se consacre aux volatiles depuis 20 ans déjà. Des oiseaux en piteux état arrivent des quatre coins du royaume dans sa clinique vétérinaire. " Des espèces les plus courantes aux spécimens exotiques. En dépit de certaines grandes caractéristiques physiques communes, leurs organismes sont souvent totalement différents. Si l'un picore des céréales, l'autre décortique des graines, les rapaces préférant se satisfaire de proies vivantes. Sans oublier les mangeurs de fruits, d'insectes et oui, même de poissons. Les systèmes digestifs ne sont souvent pas les mêmes. Il faut donc toujours en tenir compte dans le choix du traitement de ces animaux. "

Poules

Depuis quelque temps, les poules ont de nouveau la cote dans nos jardins. De nombreuses familles avec des enfants et des écoles investissent dans leur propre petite basse-cour. Les poules semblent très résistantes, mais elles sont en fait très vulnérables à certaines maladies spécifiques. Certaines peuvent en outre s'avérer potentiellement dangereux pour les personnes en contact avec eux. Problème fréquent chez les poules pondeuses : les poux rouges. " L'été dernier, on a abattu beaucoup de poulets de particulier ", explique le vétérinaire. Ces parasites minuscules vivent sur la peau des poulets et sucent leur sang. A cause de ces pertes de sang répétées, les poulets deviennent faibles et pâles. Sans traitement, l'animal va souffrir d'une anémie sévère, avec souvent, une issue fatale. Le traitement conseillé consiste en un spray insecticide adapté (phoxime comme substance active).

Perroquets

Les perroquets qui vivent en captivité sont souvent confrontés à des ennuis de santé directement liés à leur manque d'exercice et leur mauvaise alimentation. Certains propriétaires considèrent leur oiseau comme un convive et lui donnent tous les restes de leur repas. Ou nourrissent mal leur animal en lui donnant toujours le même mélange de céréales grasses. " Totalement faux. Cela provoque de grosses carences en vitamines et calcium, en particulier en vitamine A. Les animaux vivant en captivité doivent certainement recevoir une alimentation équilibrée, enrichie ou non avec des compléments alimentaires. L'administration de médicaments et de suppléments chez les oiseaux n'est pas une sinécure et se fait de préférence dans l'eau plutôt que dans l'alimentation. Les perruches et les perroquets épluchent les graines avant de les manger. Cela n'a donc aucun sens d'y ajouter le médicament. " Les perroquets peuvent aussi être porteurs de la chlamydophila psittaci (maladie des perroquets), une infection qui, dans de rares cas, peut également frapper l'homme. Cette maladie provoque toutes sortes de problèmes respiratoires. Dans notre pays, les médecins et les vétérinaires sont d'ailleurs tenus de communiquer toute détection. La maladie se détecte facilement par un test sanguin ou un cloacal swab. Il existe un traitement efficace par le biais d'antibiotiques comme la doxycycline. Chez les oiseaux, l'infection se manifeste par de la conjonctivite ; chez l'homme, par les symptômes d'une grippe. " Nous conseillons de traiter les animaux touchés aussi longtemps que les symptômes persistent. Auparavant, tous les oiseaux malades étaient mis en quarantaine et traités pendant 30 jours, mais ce n'est désormais plus nécessaire. "

Canaris

Les canaris sont aussi très sensibles à la variole du canari, surtout à la fin de l'été, quand les moustiques sont nombreux. Il existe bien un vaccin, mais ce dernier n'est actuellement pas disponible dans notre pays en raison de problèmes administratifs liés à l'enregistrement. " Quand une épidémie se déclenche dans de grandes volières, on peut atteindre les 100 % au niveau du taux de mortalité. Les canaris d'intérieur courent moins de risque d'infection. "

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