Festoyer sans (trop) d'excès
Les fêtes de fin d'année font du bien aux papilles, mais pas à celles de tous les convives. Durant des mois, certains patients ont rivalisé d'efforts pour traquer les calories et suivre à la lettre leur régime diabétique. Et puis arrive cette déferlante de plaisirs gourmands et de tentations en tous genres. Mais quelques petits trucs simples devraient aider tous les palais à trouver satisfaction...
Les fêtes de fin d'année sont souvent synonymes de convivialité et de bons moments en famille. Et, comme le veut la tradition, de plaisirs gourmands et arrosés. De quoi faire frissonner certains patients habitués à devoir dire non à beaucoup de ces mets festifs. Ou au contraire à ne pas arriver à dire non et à en payer le prix le lendemain. Dans le meilleur des cas, quelques kilos supplémentaires (si douloureusement perdus...) ; dans le pire, une atteinte à l'état de santé général, déjà en équilibre précaire. Alcool, graisses, sucre et sel donnent évidemment ce petit supplément d'âme et de goût à nos aliments. Saviez-vous que même les singes deviennent plus sociables et souriants quand ils reçoivent une alimentation riche en graisses ? Mais devons-nous renoncer à tout et sacrifier la moindre goutte d'alcool, le moindre gramme de graisses, sucre ou sel ? Non. En faisant preuve d'un peu de bon sens, on peut éviter les dégâts collatéraux tout en se faisant plaisir.
A moitié vide ou à moitié plein
Que ce soit pour éviter les gueules de bois ou pour limiter sa consommation d'alcool pour des raisons médicales, le message reste le même : l'alcool oui, mais modérément. Le truc : ne jamais vider son verre, même de moitié. Un verre de vin bu du bout des lèvres permet d'éviter bien des déconvenues. Pour s'en convaincre, il suffit de jeter un oeil au sommelier. Juste un doigt, jamais plus. Cela permet de déguster le vin et de ne pas le boire comme de l'eau. Un verre d'eau qui ne doit d'ailleurs jamais être loin et, pour sa part, régulièrement vidé. Dernier élément utile à la modération : un verre de vin est bon pour le coeur et les vaisseaux sanguins.
Privé de chips !
Les apéritifs salés et gras restent des bombes de calories et coupent l'appétit. Les chips sont une malédiction pour le coeur de l'oncle Albert, la silhouette de tante Annie et la glycémie de tonton René. D'autant plus quand les chips sont parfumés au paprika, porteur de gluten. Votre nièce Erica, atteinte de coeliaquie, sera soulagée de ne pas devoir résister à la tentation quand le plat de chips tournera diaboliquement devant ses yeux. Des apéros frits, du saucisson et du fromage figurent aussi dans la liste des fauteurs de troubles.
Garde aux sauces
Du chou-fleur et des bâtonnets de carottes crus sans leur traditionnel petit bain de sauce ? Classique, voire ennuyeux pour certains gourmands. Donnez-leur des formes originales et optez pour des feuilles de chicon ornées de fromages maigres et épicés. Sans oublier des tomates cerises, natures ou farcies aux crevettes grises, et des concombres au saumon fumé. De quoi ravir la maîtresse des lieux qui pourra préparer ces petits apéros des heures à l'avance. Plus besoin de toasts trop grillés ou tout mous !
